Lieux de notre mémoire

Plaque de Oel Moshe

68 rue Sedaine

Plaque Oel Moshe des « Engagés Volontaires Israélites Orientaux Guerre de 1914-1918 ».
Le recrutement eut lieu, à cet endroit, au 28 rue Sedaine Paris 11ème

Le Monument aux Engagés Volontaires Israélites

84-86 rue de la Roquette

Ce monument, dédié à la « Mémoire des Engagés Volontaires Israélites, morts pour la France 1914-1918 », s’élevait sur un terrain acquis par la Communauté Judéo-espagnole, dans les années 30 et inauguré sous la Présidence d’Albert Lebrun en 1935.

Aujourd’hui à cet endroit s’élève la synagogue « Don Isaac Abravanel », seule synagogue de Paris construite sur un terrain appartenant à la communauté juive.


Fronton de l’entrée de la synagogue « Al Syete »

1ère Synagogue des Judéo-espagnols, 1913, à Paris

7 rue Popincourt, Paris 11ème

La synagogue « Al Syete » tire son nom du numéro 7 de la rue Popincourt à Paris 11e.

Elle  fut fondée en 1913 à la place d’un cinéma muet (voir la photo d’accueil ci-dessus) et devint durant de longues années, le cœur de la communauté Judéo-Espagnole de Paris.Devenue après-guerre, un centre socio-culturel, elle fut victime d’un incendie en Août 2004.Après une fermeture jusqu’à juin 2012, elle a été rénovée, nous espérons qu’elle redevienne le lieu de la mémoire de notre Communauté.

 « Aux 5 Continents »

75 rue de la Roquette, Paris 11e.

« Si c’est rare, si ça pousse, si c’est bon, nous l’avons ! »
C’était la devise des Cinq Continents, imprimée sur le papier d’emballage qui protégeait la « pastourma », le « kachkaval », le « kezo blanko », les « borrekitas », les « filas », tout ce qui était notre plaisir gustatif; et aussi touiller l’écumoire dans le tonneau à cornichons pour préférer, les gros, les petits regarder et choisir les kalamatas et enfin rentrer à la maison avec ces paquets odorants, puis les savourer en famille.

 

Le Café -Restaurant « le Bosphore »

Rue Sedaine, Paris 11e.

Premier Café Judéo-Espagnol ouvert en 1905, intégré dans l’immeuble de l’Hôtel de l’Europe.
Renommé dans toute la communauté Judéo-Espagnole, il fut le lieu de nombreuses Brith Mila, Bat Mitsvoth et Mariages avant l’ouverture de la synagogue du 7 rue Popincourt. Le café restaurant dont Isaac  Cicurel était le gérant jusqu’avant guerre. Il fut déporté par le convoi n°1 en mars 1941. Le 5 Mai 1944, une rafle eut lieu dans le café  du Bosphore, entraînant la déportation de nombreuses personnes de la communauté.Le Bosphore fut vendu en 1996.



La Cantine et le Talmud Thora

25 passage Charles Dallery – Paris 11ème

 

« Sous une apparence légale les administrateurs travaillaient dans la clandestinité et se plaçaient d’emblée dans la résistance » . La cantine fonctionnait déjà largement avant guerre, et elle a continué à fonctionner durant la guerre
« De plus avec les vacances scolaires du mois d’août, que faire des enfants qui ne pouvaient partir à la campagne. Il fut décidé de créer une cantine scolaire. Près de deux cents enfants fréquentèrent journellement le local de la cantine de 8 h à 18 h. Tous les jours ils faisaient de la gymnastique sur le terrain rue de La Roquette (84/86). Les enfants bénéficiaient du repas de midi et du goûter ».« Quelques jours après les vacances, trois des membres du Comité de la cantine furent arrêtés et déportés »
José Papo « En attendant l’aurore » 1940-1945
Vous pouvez vous procurer le livre auprès de notre association.



Le café « L’Istambul »

17 rue Popincourt- Paris 11ème

Le nom avant-guerre « Chez Behar »

De G.à D. Conorte Behar, M. Hadjes, Melle Lucienne.
Dans le médaillon Jacques Behar dit Bohor Behar 1er propriétaire.

Date : 1945 (Collection : Mémoire Juive de Paris-Droit : Enrico Isacco).


La plaque des Judéo-Espagnols à Auschwitz (JEA)

 

Posée le 24 Mars 2003, après un recueil de 4600 signatures de soutien dans 48 pays.