" Le Dernier Séfarad " (2002)
une production espagnole de 90 minutes, réalisée par Miguel Angel Nieto et co-produit par TVE SA, ART TV GEIE et Alea
Le film «Le Dernier Séfarad » a été téléchargé sur YouTube, officiellement.
C’est un excellent moyen de diffusion pour ce très bon film qui montre le chemin parcouru par notre communauté juive après l’expulsion d’Espagne en 1492 et montrer où et comment ont été construites nos diverses communautés Sefarades.
» Le Dernier Séfarad » (2002), une production espagnole de 90 minutes, réalisé par Miguel Angel Nieto et co-produit par TVE SA, ART TV GEIE et Alea, qui analyse les traces laissées par les Sépharades en Espagne après leur expulsion par les Rois Catholiques en 1492.
Le protagoniste est Eliezer Papo, un jeune rabbin de Sarajevo, professeur à Jérusalem de judéo-espagnol, la langue parlée par les Sépharades qui ont dus quitter l’Espagne en 1492 quand. Eliezer reçoit une proposition étrange: en partant d’Israël retourner à Tolède vers la terre de leurs ancêtres pour retrouver leurs racines séfarades.
Le voyage commence dans la ville grecque de Thessalonique, appelée « République Juive », où 96% des Sépharades ont été exterminés dans les camps pendant la Shoah. Puis il s’installe à Curaçao, l’île antillaise du Sepharadisme américaine, l’île mère d’où ont été fondé les communautés séfarades de Seattle, New York ou Buenos Aire.
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La tournée se poursuivra pour Eliezer par Sarajevo, la capitale bosniaque, sa ville natale. Enfin, avant d’arriver à Tolède, Eliezer s’arrêtera à Istanbul, l’ancienne métropole ottomane où vous pouvez encore entendre la langue judéo-espagnole quotidienne.
Le voyage sur les traces de leurs ancêtres se terminera à Tolède, la ville symbole de la persécution des Sépharades. Là, Eliezer essaie de trouver les véritables raisons pour lesquelles les Juifs ont été forcés de se convertir au christianisme par les Rois Catholiques.
En outre, « Le Dernier Séfarad » découvre dans son cheminement architectural les rares juifs qui restés en Catalogne, La Rioja, Aragon et Caceres et explique comment il était possible que cette vieille langue castillane soit resté en usage courant parmi les Sépharades depuis plus de 500 ans.